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jeudi 30 décembre 2010

FESMAN, le gouffre à milliards

Le Festival Mondial (ou milliards) des Arts Nègres prend fin le 31 décembre. Avant les organisateurs, je vais prendre le plaisir de tirer le bilan pas trop glorieux d’un évènement qui a fait couler beaucoup de salives, d’encre et de milliards de F CFA pendant le mois de décembre.

samedi 25 décembre 2010

Noël : les fêtards, les pétards et les vieillards

Noël, la fête des enfants et, incontestablement, des pétards. A Dakar, aucune dérogation à la règle. Des milliers de pétards ont été achetés et partout ce sont des explosions à n’en plus finir. A priori, cela ne doit pas poser problème s’il s’agit seulement de faire la fête. Mais les fêtards ont bien une autre utilisation malintentionnée des pétards et cela désenchante les vieillards.

jeudi 23 décembre 2010

FESMAN à Saint Louis : Sékouba Bambino, Salam Diallo et Capleton en 4 mn

J’étais samedi à Saint Louis où de grandes stars de la scène musicale internationale et sénégalaise ont fait des prestations dans le cadre du 3ème FESMAN. Une soirée riche en sonorités et en couleurs avec un public chaleureux. « Goana », « Bambou », pour ne citer que ceux-là n’ont laissé personne indifférente. Trêve de commentaires. Les temps forts. [VIDEO]

lundi 20 décembre 2010

FESMAN : leurs mots

Qui a dit que l’Afrique n’a pas participé à l’avènement du monde libre ? Ceux qui le pensent auraient dû assister au forum, organisé dans le cadre du 3ème Festival Mondial des Arts Nègres, sur la participation des peuples noirs à l’avènement du monde libre. J’aimerais bien raconter ce qui a été dit lors de ce forum mais je laisse les acteurs parler pour ne pas altérer les messages. Et puis bon je n’ai pas envie de faire de commentaire sur des propos disons en l’air. Ce n’est que mon avis. Lisez-les et vous me direz à quoi ils servent.

mardi 14 décembre 2010

FESMAN : c’est quoi d’ailleurs la Renaissance africaine ?



La Renaissance africaine, thème principal du 3ème Festival Mondial des Arts Nègres, était au centre d’une table ronde qui s’est tenue, le week-end, au Méridien. Table ronde pendant laquelle des intellectuels africains étaient appelés à donner leur conception de ce thème. Plusieurs idées en est sortie mais j’en ai retenu trois, du moins trois m’ont intéressées.

samedi 11 décembre 2010

Barcamp de Gorée, entretien avec les organisateurs

[AUDIO] Pendant mon passage au Barcamp j’ai pu décrocher deux des organisateurs pour parler de l’évènement: objectif, impacts, difficultés, prochaine éditions sont entre autres les sujets abordés dans cet entretien avec Aude Guyot et Mountaga Cissé.

mardi 7 décembre 2010

Barcamp II Gorée : des jeunes africains défient Shigeru Miyamoto

Ouverture, samedi 4 décembre à Gorée, de la deuxième édition du Barcamp. Un rendez-vous qui a réuni, pendant deux jours, une centaine de jeunes informaticiens et amateurs d’informatique de tout bord. Objectif : promouvoir la créativité dans le secteur des TIC.

lundi 29 novembre 2010

SMS, son amour du moins son « sport » favori

J’ai entendu, au cours de la semaine, que les jeunes guinéens étaient interdits de toute envoie de SMS. Les autorités auraient demandé à tous les opérateurs téléphoniques de verrouiller ce service. Les pauvres ! Ils en souffrent. J’ai d’ailleurs reçu l’appel d’une amie qui en pleurait vu l’état de vache maigre qu’elle vit actuellement ; difficile de recharger son téléphone. Mais le problème ne se trouve pas en Guinée.

Revenons Sénégal. J’ai pensé à une telle situation au pays de la téranga : comment elle sera vécue ? Si les jeunes guinéens en souffrent, je connais un ami qui pourrait peut être en mourir. La preuve, c’est l’histoire qui suit.

jeudi 25 novembre 2010

Dakar et ses « cars rapides »

Si vous débarquez pour la première à Dakar et que vous voyez un « dinosaure » s’approcher de vous n’ayez pas peur. C’est juste un car. Il s’appelle le car rapide. Ce car, un tas de fer, tellement maquillé avec tant de couleur qu’on a du mal à en distinguer fait parti du décor de la ville.

mardi 16 novembre 2010

Elle vend du sexe et « c’est Dieu qui l’a voulu »

Le plus vieux métier du monde élit, de plus en plus, domicile à Dakar. Un tour dans quelques coins et recoins de la capitale sénégalaise dans la nuit vous donne l’impression d’être perdu tant la journée les gens sont religieux mais la nuit « tous les chats sont gris ».

vendredi 8 octobre 2010

Guinée : la CENI désormais dans les viseurs

La commission électorale guinéenne pourrait-elle bien fonctionner désormais ? Elle a en tout cas derrière elle un tas de problèmes qui ont contribué et contribuent au retard du second tour. Il se pourrait qu’une solution vienne d’être trouvée à travers la création d’un comité de suivi.

jeudi 30 septembre 2010

Ouverture des classes : écoles et parents d’élèves pleurent à Conakry

A quelques jours de l’ouverture des classes, des doutes persistent encore sur l’effectivité de la date du 4 octobre et les écoles privées s’en plaignent. Elles sont, en effet, confronté à une baisse des inscriptions et réinscriptions due à la situation politique qui prévaut dans le pays. Une situation indexée du doigt par des parents d’élèves aussi qui ont du mal à trouver les frais d’études de leurs progénitures. 

mardi 28 septembre 2010

Le jackpot dans les viseurs

A défaut de sa mère, dit-on, on se contente de sa grand-mère. Il y en a qui ont compris ce dicton à Conakry. A défaut du travail, nombreux sont les jeunes qui n’ont d’autres choix que de tenter l’aventure d’un trésor hasardeux.

samedi 25 septembre 2010

Guinée: les quatre ponts de Tanènè, une traversée périlleuse

Une traversée périlleuse, c’est ce qu’on peut dire des ponts de Tanènè qui sont dans un état de dégradation avancée. Le comble, c’est qu’il y a des forces de l’ordre qui profitent de cette situation.

SOS: on souffre !

Le tronçon km36-Kaloum est devenu un vrai calvaire pour les pratiquants de cette route. Cela est dû au mauvais état de la route, une chose qui complique la vie aux habitants de ces quartiers.

vendredi 17 septembre 2010

Tous pour la paix en Guinée

« Bouger dans la paix », c’est le concept qui a reuni, ce jeudi 15 septembre, au palais du peuple de Conakry, plusieurs artistes africains et guinéens pour promouvoir la paix et l’unité nationale en Guinée.

jeudi 16 septembre 2010

Campagnes électorales à Conakry, stop!

La journée du lundi et la matinée de ce mardi ont été relativement calmes sauf quelques tires de sommation qui ont été entendus hier dans un quartier non loin du camp Alpha Yaya Diallo, en tout cas depuis les violences du week-end entre les militants des deux candidats du second tour. Violences qui ont fait un mort et plusieurs blessés.

lundi 30 août 2010

Les échos de Sokone

Un groupe d'étudiants Sénégalais et Américains ont séjourné à Sokone, à quelques 200 km de Dakar, dans le cadre des activités citoyennes de l'université Cheikh Anta Diop pendant deux semaines. Voici les petits trucs et histoires qui se sont passés dans le camp.

jeudi 12 août 2010

Gobal Voice Group entre décret et polémique au Sénégal

L’Etat du Sénégal a confié à la société américaine Global Voice Group (GVG), depuis le 1er août, par décret, le contrôle de tous les appels téléphoniques internationaux entrants pour lutter contre la fraude et augmenter les recettes de l’Etat. Une augmentation qui se fera grâce à l’application d’une nouvelle tarification.

dimanche 8 août 2010

Compaoré comme Tandja ! Le fauteuil est trop confortable pour le quitter

Que d’assoiffés de pouvoir. Voilà ce que l’Afrique possède comme dirigeants. Le pouvoir est tellement confortable qu’ils sont prêts à tout faire pour y rester. En tout cas tant qu’il y a des millions à détourner sans être inquiété.

dimanche 1 août 2010

Yayi Boni à la barre?

L'affaire des "Madoff" béninois risque t-elle de coûter la tête au président Yayi Boni? Tout porte à le croire. Un groupe de 50 députés sur les 83 que compte le parlement béninois demandent, en effet, la mise en accusation de Yayi Boni pour forfaiture et parjure dans l'affaire des sociétés illégales de placement d'argent.

samedi 31 juillet 2010

Alliance UFR-UFDG: les militants de Sidya Touré se désolent

A la veille du second tour de la présidentielle en Guinée, les alliances se multiplient autour de Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo. Le numéro 1 de l'UFR, Sidya a rejoint l'UFDG de Dalein Diallo. Cette alliance est contestée par les militants de Sidya. 

vendredi 23 juillet 2010

"A quand l'Afrique?"

Notre continent est, décidément, dernier sur toutes les listes. Le rapport 2010 de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) n'a pas dérogé a cette règle. Ce document place l'Afrique derrière en matière de réception des investissements étrangers directs alors que le continent constitue le marché le plus rentable. Fait paradoxal! La corruption et la mal gouvernance qui minent le continent sont, à mon avis, les raisons de cette situation.

jeudi 22 juillet 2010

Délestage au Sénégal : Samuel Sarr coincé par les députés.

J’étais à l’Assemblée nationale où le ministre sénégalais de l’énergie, Samuel Sarr est passé, ce mercredi 21 juin, devant les députés de l’Assemblée nationale. J’ai tout de même eu pitié de lui-même c’est vrai que la situation est catastrophique quant aux coupures d'electricité.

mardi 20 juillet 2010

Loi sur la parité au Sénégal : le COSEF lutte pour son effectivité

[AUDIO] Le Conseil Sénégalais des Femmes (COSEF) a organisé un atelier de partage avec les médias autour de la loi sur la parité. Objectif : contribuer à l’effectivité de la loi en renforçant l’information et la communication.

Coupure d’électricité au Sénégal : la Senelec à la une de la presse.

La Senelec, encore la Senelec et toujours la Senelec. Décidément, l’agence nationale d’électricité fait l’affaire des journaux ces temps-ci au Sénégal. Les coupures intempestives d’électricité inquiètent plus d’un et la presse sénégalaise en a fait son affaire.

jeudi 15 juillet 2010

Kabinet Komara, ex premier ministre Guinéen à propos de la présidentielle : « Il y a eu mauvaise interprétation des textes »

L’ex premier ministre de la transition en Guinée, Kabinet Komara, séjourne à Dakar. Je suis allé à sa rencontre pour parler de la situation politique en Guinée. Entretien. 

lundi 12 juillet 2010

Etats Unis d’Afrique : les mendiants donnent le ton

Les coins et recoins de Dakar sont envahis par des mendiants. A Castor, ils donnent un bon exemple aux dirigeants Africains : l’unité africaine. Plusieurs nationalités vivent ensemble dans la pauvreté sans considération d’origine.

Coupe du monde 2010 : l’Afrique du Sud remporte la palme d’or pour l’organisation

Les rideaux sont tombés dimanche sur la coupe du monde de football. La 19ème édition de ce tournoi, organisée en terre africaine pour la première fois, a été remportée par l’Espagne. Mais l’Afrique du Sud n’en demeure pas moins vainqueur. 

samedi 10 juillet 2010

Présidentielle en Guinée: la CENI fonctionne t-elle au hasard ?

Pas de second tour le 18 juin ; il a été reporté sine-die. Cette mesure pousse à réfléchir sur comment fonctionne la CENI. Elle n’a pas, en tout cas, l’aire d’une institution qui prévoit les choses.

Blanchiment d’argent ! Stop !

Le Groupe Intergouvernemental d’Actions contre le Blanchiment d’Argent (GIABA) a ouvert ce vendredi 9 juillet un séminaire pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. une centaine de responsables d’institutions financières se penchent sur la question pendant deux jours.

mardi 6 juillet 2010

La Guinée parmi les inquiétudes d’Abdou Diouf

C’est parti pour la 36ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. La cérémonie d’ouverture a été présidée ce mardi par Me Abdoulaye Wade, président du Sénégal à l’hôtel Méridien président de Dakar.  

lundi 28 juin 2010

Guinée: un pas vers la démocratie!

[AUDIO] La Guinée vient de franchir un pas vers la démocratisation. Le 27 juin en est la preuve. Ici, au Sénégal, 27 000 électeurs sont recensés. Le rendez-vous, c’était au stade Iba Mar Diop. J'y ai fait un tour. Ecoutez

dimanche 27 juin 2010

Les boutiques sont fermées à l’Université de Dakar… les Guinéens sont aux urnes

La plupart des boutiques dans le campus universitaire de Dakar appartient aux Guinéens. Par conséquent, elles sont fermées : les propriétaires sont tous allés voter.

jeudi 24 juin 2010

"La corruption a pris des proportions importantes dans nos pays"

[AUDIO] Une réponse à l'appel de Me Wade au pays africains de refuser le qualificatif de "corrompus". Il s'agit d'un entretien avec le professeur Thierno Diop, enseignement au département de philosophie de l'Université de Dakar et professeur de sociologie politique au CESTI. Écoutez.

mercredi 23 juin 2010

Presse et pouvoir: quelle relation?

"Presse et pouvoir: une relation dangereuse", c'est le thème d'une conférence de presse organisée ce mercredi à la maison de la culture de Douta Seck. Écoutez le compte-rendu.

mardi 22 juin 2010

Sénégal: revue de la presse 22 juin 2010

[AUDIO] Celui qui fait l'affaire de la presse sénégalaise de ce mardi, 22 juin c'est bien le président Wade. Après son appel aux pays africains de refuser le qualificatif de "corrompus", Me Wade s'est invité à la une des journaux. Écoutez.

vendredi 18 juin 2010

"Drépanocytose...100 ans après?"

L’Union Universitaire de Lutte Contre la Drépanocytose de l’Université de Dakar a tenu, ce jeudi 17 juin, un point de presse au cyber Synkou. Objectif : présenter un document de plaidoyer intitulé « La drépanocytose 100 après… ? » Ecouter le compte-rendu de la rencontre.

lundi 14 juin 2010

"Le mystère ne donnera pas la coupe du monde à un pays africain"

Une des équipes africaines pourrait-elle remporter la coupe du monde ? Une d’entre elles pourrait-elle aller loin dans la compétition ? Quelle est l’équipe favorite de cette coupe du monde ? Un tour dans quelques coins de Dakar nous en donne une idée. Ecoutez.

dimanche 13 juin 2010

samedi 12 juin 2010

Tous à l’école du blog


Après le barcamp et le codecamp c’est au tour du blogcamp : une rencontre qui a réuni, ce samedi 12 juin, plus d’une vingtaine de blogueurs venue des différentes écoles de Dakar et quelques villes du Sénégal. Objectif : promouvoir le blog et les TIC au Sénégal.

En direct du centre de calcul

Présidentielle en Guinée : les candidats promettent monts et merveilles !

La campagne pour le fauteuil présidentiel bat son plein en Guinée. La date du 27 juin prochain reste confirmée par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour la tenue du scrutin.

vendredi 4 juin 2010

Rien de concret ! Que de bla bla !

Déclaration finale (1er juin 2010) du XXVème Sommet Afrique - France
1. Le XXVème Sommet Afrique – France s’est tenu à Nice les 31 mai et 1er juin 2010, année pour l’Afrique de la paix et de la sécurité. Cinquante et une délégations de pays africains ont participé, avec la France, à ce Sommet, ainsi que des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de l’Organisation des Nations Unies, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.

jeudi 27 mai 2010

On n'est pas coupé du monde à Toubacouta !

Un groupe d’étudiants du CESTI séjourne depuis le mardi, 25 mai à Toubacatou, une communauté rurale à plus d’une centaine de kilomètre de Dakar. Contrairement à ce que nous avons pensé, nous avons été surpris de trouver la connexion internet sur les lieux.

vendredi 14 mai 2010

Hommage à Bob Marley

mercredi 12 mai 2010

jeudi 29 avril 2010

lundi 26 avril 2010

Pour Haiti

Le 12 janvier 2010 Haiti est frappé par un tremblement de terre faisant près de 300 000 morts. Cette vidéo c'est pour compatir aux douleurs de ce peuple. We Are The World 25 For Haiti - Official Video envoyé par youngjeff57. - Regardez plus de clips, en HD !

samedi 24 avril 2010

Un pas vers la démocratie en Guinée

Présentation de la nouvelle constitution guinéenne au président de la transition, le général Sékouba Konaté. Journal officiel de la nation.

lundi 19 avril 2010

Le billard: un jeu peu connu au Sénégal

Alors que d’autres font la pluie et le beau temps dans la lutte ou dans le football d’autres ont choisi de faire la gloire dans l’ombre. Ils sont des grands joueurs de billard mais connus seulement par les habitués des Casinos ou des hôtels luxueux.

La Voix de Dégagement Nord (VDN) est illuminée par les lampadaires. Il est 21 heures. En face du siège du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) un bar-restaurant attire par sa plaque lumineuse. C’est « La Fiesta ». Des véhicules sont immobilisés à la devanture. A la porte, deux hommes au physique bien fourni. Un couloir mène à l’intérieur du local. Dedans, une table de billard éclairée par deux lampes suspendues au plafond accueille les clients. A quelques mètres de là le bar. Un homme blanc et une fille Sénégalaise discutent tout en trinquant leur bière. Il est presque 22 heures lorsque les joueurs de billard commencent à se présenter. Il viennent pour jouer les quarts de finale d’une compétition qui les réunie depuis le 12 avril. Sur la table de jeu, un homme blanc pose des balles dans un triangle qu’il soulève après pour leur donner la forme de ce dernier. C’est le propriétaire de la boîte et l’organisateur du tournoi. M. Daniel Delavelle, profitent alors du retard des compétiteurs pour expliquer : « La compétition a débuté le 12 avril et prendra fin le 18 du même mois. La participation a été fixée à 6500 F CFA par joueur. Les matchs se jouent à deux manches. Si l’un des joueurs remporte les deux de suite il a gagné. S’il y a égalité une troisième manche est jouée pour les départager. Les lots à gagner sont un lecteur DVD, des équipements, une coupe… » Il coupe pour prendre une gorgée de bière. Il fait un tour de la salle du restaurant et revient. Il change de ton cette fois pour déplorer la non médiatisation de ce jeu au Sénégal alors qu’il y a, pour lui, des talents dans ce pays : « Ce jeu est vraiment mal connu alors qu’il y a des gens qui peuvent concurrencer même les grands joueurs d’Europe. Même la table de jeu ou les équipements sont introuvables à Dakar. Il faut une commande pour les avoirs.» Entre temps un jeune Sénégalais élancé, habillé en T-shirt et casquette kaki, entre dans la salle. Il sert la main à tout le monde. Sans dire mot il sort son bâton. Il s’abaisse, vise et donne un coup à une balle blanche qui cogne les autres de couleur rouge et jaune. M. Delavelle nous fait savoir qu’il s’appelle Ousmane Benga, l’un des favoris pour le titre. Ce dernier explique qu’il a connu le billard avec des amis qu’il a une fois accompagné au Snooker Palace au centre-ville de Dakar. Depuis ce jour il en est devenu amateur mais ne compte pas faire carrière dedans : « Je ne joue que pour le plaisir et pendant mes temps libres. Ma carrière se trouve dans le business. » lance t-il avec un sourire. Il est 23 heures lorsque le premier match de quart de finale débute. Il oppose Ousmane à Alex Centeo, un Portugais. Le premier confirme son statut de favoris en remportant facilement les deux manches de suite. Il part s’installer au bar pour regarder les prochains matchs dont les adversaires sont encore absents. Des spectateurs le félicitent de sa victoire en lui lançant des « bravo Ousmane ». Il attend ainsi les demies finales qui sont programmées le lendemain. Quant aux raisons du désintéressement des Sénégalais à ce jeu, elle peut s’expliquer par la cherté. Une table vaut près de 3 000 000 FCFA selon Oumar Sy, l’un des distributeurs que nous avons trouvé sur place. Il est tout de même confiant quant à l’avenir de ce jeu. Il dit d’un air rassuré avec un sourire aux lèvres : « Dans 5 ou 10 ans le billard sera bien connu au Sénégal ». Pour l’instant, ces champions continuent à faire la gloire dans l’ombre et attendent de voir le jour.

mardi 13 avril 2010

samedi 3 avril 2010

Mohamed Touré : « le bilan des indépendances reste mitigé »

Le fils de Sékou Touré (premier président de la Guinée), Mohamed, est à Dakar pour la sortie de l’album « Présidents d’Afrique » du rappeur Sénégalais Didier Awadi. Le DBB l’a rencontré au Centre culturel Blaise Senghor. Le bilan des indépendances, son père, ... sont entre autres les sujets de cet entretien.

Bilan des indépendances
Je dirais que le bilan des indépendances reste mitigé dans la mesure où nous restons encore sur notre faim en ce qui concerne l’émancipation de la patrie africaine dans toutes ses dimensions. Les manifestations d’aujourd’hui en sont les preuves (conférence-débat sur le bilan des indépendances à l’occasion de la sortie de l’album « Présidents d’Afrique »). Cinquante ans après les indépendances il est quand même difficile de dire, avec tous les acquis accumulés, que rien n’a été fait. Nous devons nous mettre en perspective. Nous devons faire une autocritique rigoureuse de notre parcours et projeter cinquante nouvelles années avec des objectifs définis et claires afin que l’Afrique soit au concert des nations de façon définitive et non seulement participe à la conception du monde que nous vivons mais aussi qu’elle soit de tous les rendez-vous.
Sékou Touré, héro ou dictateur
La Guinée a été le premier pays de l’Afrique francophone à prendre son indépendance par un vote démocratique. Par la suite, elle a été le premier front de combat pour l’émancipation de l’Afrique et la libération de tout le continent. Cette responsabilité qu’elle a assumée lui a valu des adversités les plus féroces. Elle a su quand même se défendre. Les gens jugent l’histoire en fonction de leur position spécifique. Aujourd’hui en Guinée nous sommes en train de créer des conditions afin que de façon institutionnelle un processus de vérité, justice et réconciliation soit mis en place. Mon parti, le Parti Démocratique de Guinée (PDG), a déjà déclaré que cela est un exercice indispensable. Tout ce qui crée la désunion doit être cerné avec beaucoup de soin pour qu’il soit extirpé de notre esprit. Le PDG s’engage ainsi dans ce sens avec les institutions guinéennes qui seront mises en place pour nous permettre d’aborder le tournant qui s’approche et qui est décisif pour l’émancipation du peuple de Guinée.
Des ambitions politiques
Tout ce que je peux vous dire est que pour le moment je suis secrétaire aux relations extérieures du parti et que nous envisageons un congrès national le14 mai prochain. A partir de cette date nous saurons qui, de façon démocratique, devra représenter le parti aux élections du 27 juin prochain. Je suis déjà de la direction nationale, il est donc évident que je suis dans la course pour la représentativité du parti. Cependant, le PDG connait une gestion collégiale donc les postes ne sont pas aussi importants que le rendement de notre action.

vendredi 2 avril 2010

Cinquantenaire du Sénégal! Et la banlieue?

Les banlieusards n’ont pas la tête au Cinquantenaire. Certains ont encore les pieds dans l'eau. Reportage à Gounass, un quartier de Guédiawaye en banlieue de Dakar, inondé depuis des années.

Le monument de la renaissance africaine, une œuvre controversée

La désormais plus « haute statue du monde » va être inaugurée le 3 avril à Dakar alors que les débats vont bon train sur cette dernière. Construite sur l’une des collines des mamelles, culminant ainsi à 150 mètre, l’œuvre ne fait pas l’unanimité. Les raisons d’une polémique.
Le coût de réalisation : environ 14 milliards de FCFA. La majorité des Sénégalais pense que ce monument n’est pas opportun dans un pays où les populations vivent encore dans des zones inondées depuis plusieurs années.
 L’interdit religieux : impossible, aux yeux des musulmans, de représenter en statue des êtres vivants. Or plus de 90% de la population sénégalaise sont de confession musulmane.
 La gestion des recettes : 35 % des ressources générées par le monument seront versées à une fondation dont le fils du président, Karim Wade, serait le président du conseil d’administration.

lundi 29 mars 2010

Des jeunes mettent leur esprit créatif à profit

Ils sont des « Baye Fall » mais ne sont pas dans la rue pour mendier contrairement à certains de leurs amis de la même confrérie. Ils, ce sont les artistes de l’Espace de Création Cheikh Ibra Fall (ECIF) créé en 2000 sur la corniche ouest de Dakar. Ils vivent ainsi de la sueur de leur front comme le recommande le mouridisme.

Les vrombissements et klaxons des véhicules et les vagues de la mer se mêlent au vent. C’est la corniche ouest en direction du centre ville. Sur le côté droit de la route, sur un monticule se dresse une plaque qui saute à l’œil. Il y est inscrit « Espace de Création Cheikh Ibra Fall » avec une image de profil de ce dernier, un disciple du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba. Derrière la plaque, des baraques. Devant l’une, un homme, des cheveux en rasta avec une écharpe noire nouée autour du cou. Grand de taille, de teint noir, habillé en jeans bleu et t-shirt blanchâtre, Boubacar Barry, artiste sculpteur, est matinal sur les lieux pour dépoussiérer des statuettes et les exposer au bord de la route. Des antilopes, des lions, des oiseaux et d’autres animaux, tous en bois, sont des œuvres qui reçoivent des coups de torchon de l’homme. Il est 8 heures, difficile de décrocher quelqu’un ce matin ; tout le monde semble occupé. Dès que quelqu’un arrive, il lance un « salam alaikoum » à ses amis trouvés sur les lieux qui répondent à leur tour « alaikoum salam » et se précipite vers une des baraques. On entre dans ces dernières et on en ressort avec une œuvre à exposer et ainsi de suite jusqu’à épuiser la quantité se trouvant à l’intérieur. Après avoir fini ce premier travail du matin, Boubacar Barry a accepté de nous parler des activités qui se font sur les lieux. il le fait en tapotant sur sa chemise pour enlever la poussière qu’il a prise en nettoyant ses statuettes : « C’est un village des « Baye Fall » qui a été crée en 2000 pour la création artistique. Ici il y a des sculpteurs de bois, de pierre, des peintres. Il y a également des gens qui font de l’art figuratif, des soudeurs métalliques, bref nous faisons tout. Il suffit juste de faire une commande et nous allons la fabriquer. » Du coup, il change de ton pour fustiger le comportement de certains jeunes « Baye Fall ». Avec une voix plus élevée il martèle : « Ce centre a été créé pour pousser les jeunes à se nourrir de la sueur de leur front. Je déplore le comportement de ceux qui se font appeler « Baye Fall » pour quémander dans la rue. Je les appelle des « Baye faux ». Un jeune doit faire appel à son esprit, à son imagination pour faire quelque chose qui lui rapporte de l’argent au lieu de déranger les gens. Cheikh Ibra Fall est quelqu’un qui a toujours aimé le travail, donc ses adeptes doivent suivre ses pas et non tendre la main ». Sur le plan financier ces artistes ne se plaignent pas même si la clientèle n’est pas encore au rendez-vous ce matin. C’est du moins l’avis de notre interlocuteur qui dit d’un air rassuré avec un petit sourire « Nous gagnons notre vie ici et Dieu merci ». Avant même de terminer sa phrase, un de ses amis qui vient d’arriver nous interrompt pour dire d’une voix plaisantin qu’une œuvre d’art n’a pas de prix sans même chercher à savoir de quoi nous parlons. Aussitôt il passe en courant. Cela est confirmé par Boubacar Barry qui nous confie que le prix dépend du client. Non loin de là, un autre artiste, une machine en main, fait la finition d’un oiseau en métal. Le frottement de la machine sur l’œuvre fait dégager des étincelles accompagnées d’un bruit assourdissant comme dans un atelier de soudure. Avec des lunettes fumées aux yeux, ce dernier, d’un mouvement de la tête nous fait signe de son refus de parler. Il nous montre du doigt une plaque devant lui comme pour dire aller là-bas. Sur cette dernière il est inscrit « Espace de peinture venez visiter». Nous y sommes allés mais les locataires sont absents. A l’intérieur, des gouttes de peinture séchées sur le mur et par terre confirment l’art qui s’y exerce. Un grand tableau sur lequel est peint un lion en couleur jaune sur un fond vert est accroché au mur. Sous ce dernier une table garnie d’instrument de travail : pinceaux, boites de peinture, crayons et autres. Par la fenêtre de cet espace, de loin, presqu’au bord de la mer, un homme attire notre attention. Le vent souffle au point de soulever les plastiques servant de toit pour les baraques. Assis sur un tronc d’arbre coupé, la tête baissée sur un pistolet (jouet) posé sur un bois plat, un crayon en main, il fait ressortir la forme du premier sur le second. C’est le travail qui occupe l’attention d’un sculpteur qui s’est isolé dans un coin loin. Le corps recouvert de poussière, il nous dit d’un ton respectueux de l’excuser. L’ambiance du matin persiste encore sur les lieux. Sculpteurs, peintres et autres se sont mis ainsi au travail en attendant l’arrivée des clients qui se font rares encore.

dimanche 28 mars 2010

Code camp : cadeau pour le cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal

Les étudiants du Club Synapse de l’Ecole Supérieure Polytechnique (ESP) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont organisé ce samedi 27 mars un atelier sur le thème « Code camp : l’informatique, une communauté un même objectif : le partage ». Atelier qui a réuni plusieurs étudiants venant de différents départements de l’université.
Le Club Synapse de l’ESP à trouvé son cadeau pour le cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal : le code camp qui est « un lieu de rencontre et d’échanges entre développeurs (informaticiens)». C’est du moins l’avis de leur président qui pense que le meilleur cadeau que l’on puisse offrir au Sénégal pour son cinquantenaire est la création de cette communauté d’informaticiens pour partager leur passion. L’objectif cette initiative est de découvrir. « Ce genre d’évènements communautaires devient une tendance internationale où des passionnés se retrouvent et contribuent à l’évolution de leur communauté » c’est ce qu’on peut lire sur des feuilles étalées sur quelques tables de l’amphithéâtre qui a servi de cadre pour cet atelier. Ainsi cette journée doit se dérouler, selon les MC de l’évènement, avec les concepts be free, be relax, be a community to share et le tout couronné par HAPPYNESS. Une façon de dire que ce n’est pas un cours magistral mais un cadre d’échanges donc chacun doit se sentir à l’aise. L’idée d’organiser une telle activité selon le président du club est née du Barcamp organisé il y a de cela quelques semaines par Google Sénégal à Gorée. C’est donc une façon pour eux, étudiants en génie informatique, et toute autre personne passionnée de l’informatique de partager sur des notions comme : l’art de programmer, DESING PATERN, PYTHON, développement guidé par le modèle, XMPP, jeu 3D BLENDER&PYTHON, introduction au FRAMEWORK.NET, les systèmes multi-agents. Vous n’allez peut-être pas comprendre tout cela. Ce n’est pas la peine de vous casser trop la tête ; c’est réservé aux informaticiens. Ainsi il y a eu la présentation de l’art de programmer animée par M. Ahmath Mbacké, professeur au département génie informatique. Ce dernier a eu la gentillesse d’être un peu simple. Pour lui, un programmeur c’est celui qui dit à l’ordinateur comment réaliser une tâche selon les fonctionnalités dont il dispose. En terme claire, c’est celui qui réalise des programmes informatiques. Pour ce faire, il doit avoir la connaissance, la compétence, la rigueur et l’inspiration ce qui aboutirait, selon M. Mbacké, à l’art. Il a ainsi appelé les étudiants, futures programmeurs, de tenir compte de certains facteurs lorsqu’ils créent des programmes. Ces facteurs sont entre autres « la fiabilité, la fonctionnalité, la portabilité, l’utilisabilité, l’efficacité, la maintenabilité, la maniabilité. » sans quoi le produit ne serait surement pas consommable ou du moins apprécié par les usagers. Pour le reste de la journée c’était un ensemble de commandes, de codes et autres dans lesquels je ne voudrais pas m’aventurer.

mercredi 24 février 2010

2ème Forum de Dakar sur la RSE, c’est parti…

Le deuxième forum de Dakar sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) vient d’être ouvert, ce mardi 23 février 2010 sous le haut parrainage de Me Abdoulaye Wade, Président du Sénégal. Il a pour thème principal « La RSE comme facteur déterminant de la compétitivité de l’Entreprise et de l’Economie ». C’est à l’hôtel Les Almadies.

« Pour le retard on est désolé mais ça va s’arranger » c’est sur cette note que le modérateur de la cérémonie a commencé son speech après un retard de plus d’une heure. De toutes les façons c’est l’heure africaine. Cette cérémonie a été marquée par les discours de Me Ousmane Ngom, Ministre de l’Industrie, des Mines, de la Transformation Alimentaire des Produits Agricoles et des PME, par ailleurs représentant du Président de la République ; de M. Jean Pierre Bolduc, Ambassadeur du Canada au Sénégal, de M. Ibrahima Wade, Ministre Secrétaire permanent du Comité d’Orientation et de Suivi de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA) et de M. Philippe Barry, Coordonnateur de RSE Sénégal. La RSE est ainsi pour M. l’Ambassadeur du Canada la façon dont les entreprises intègrent dans leurs politiques, sur la base du volontariat, les préoccupations sociales, environnementales… des collectivités locales. Il a profité de l’occasion pour affirmer sa fierté et celle du gouvernement canadien d’être associé à ce projet. Le représentant du Président, le ministre des mines, a tout d’abord, quant à lui, voulu signifier à l’assistance que le concept de RSE n’est pas un effet de mode mais un concept obligatoire pour toute entreprise. Pour lui, c’est « la meilleure mission assignée à l’homme », il ajoute que « Ce n’est pas de la philanthropie. Elle va bien au-delà. C’est un instrument de bonne gouvernance. La RSE est devenu une question essentielle, une norme universelle qui s’imposera à tous ». C’est pourquoi, selon lui, le gouvernement sénégalais a posé des actes dans le secteur minier qui est un potentiel riche et diversifié porteur de développement mais qui peut attirer bien de convoitise. Il faut donc, pour lui, une utilisation rationnelle de ces richesses sans quoi pas de développement. Il a affirmé que le gouvernement s’engage donc à faire de la transparence dans la gestion des ressources publiques et à respecter l’obligation de rendre compte. Quant au coordonateur du projet, M. Barry, il a signifié que la RSE est un facteur de compétitivité pour l’économie. Cela requiert l’investissement des entreprises dans le développement local. Ainsi, l’une des faveurs accordées aux entreprises qui s’engageront est la facilitation des procédures de création de fondation sociale. Il a ajouté que les organisateurs ont voulu donner un caractère pédagogique à ce forum. C’est pourquoi ils ont fait appelle à des écoles de management et journalisme du pays. Pour M. Wade, secrétaire permanent de la SCA, les entreprises constituent un facteur de création de richesse. Il faut les pousser à s’intéresser aux préoccupations locales, ce qui pourrait aboutir à « un développement local inclusif ouvert au reste du monde ». Ce qui rendrait ainsi les entreprises plus responsables. Il a ajouté qu’il « n’y a pas développement sans la prise en compté de la dimension sociale », tel est l’objectif même de ce forum : créer les conditions pour une croissance économique qui impliquerait l’amélioration des conditions de vie du Sénégalais moyen. « Entreprendre c’est bon mais entreprendre avec une éthique est meilleur » c’est tout le sens que monsieur le ministre donne à cette initiative.

lundi 22 février 2010

Drapeau en bambara, le mot à 1 million $

Le français ou les autres langues internationales ont fini de masquer les langues africaines. Cela s’est avéré ce dimanche 21 février 2010 lors de la journée d’intégration des étudiants Maliens au Sénégal. Elle a eu lieu à l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA).
« Un peuple abâtardi par l’histoire, un peuple au squelette cassé à recréer… » Ce passage du livre « Un chant écarlate » de Mariama Bâ me semble bien fondé pour parler de la jeunesse Africaine si elle n’arrive plus à parler sa langue. J’ai assisté ce dimanche 21 février à la journée d’intégration des étudiants Maliens organisée par l’Amicale des Elèves, Etudiants et Stagiaires Maliens au Sénégal (AEESMS) et ce qui a attiré mon attention c’est un jeu qui a été organisé lors de cette cérémonie. Il s’agissait de répondre à des questions en bambara (langue nationale du Mali) sans y mettre un mot en français. Trouver le nom du drapeau en langue malienne, dire pourquoi le dimanche est le jour des mariages au Mali, trouver l’équivalent du mot siècle, dire les jours de la semaine, bref parler du 100% bambara étaient l’exercice qui a été soumis aux étudiants du pays de ATT. Nombreux sont ceux qui ont tenté de venir à bout de l’exercice en vain. Sur une assistance de plus de cent personnes seules quelques unes (une dizaine) sont arrivées à parler, pour quelques minutes, leur langue sans dire un seul mot de la langue française. Cela non sans prendre beaucoup de temps pour penser. Ce fait n’est cependant pas forcément un phénomène exclusif aux étudiants Maliens. Si on soumettait le même exercice aux jeunes des autres pays africains ils seraient surement dans l’incapacité d’en venir à bout. Les jeune Sénégalais, Guinéens, pour ne citer que ceux-là auront sans doute du mal à parler leurs langues pour quelques minutes sans se surprendre en train d’ajouter un mot d’une autre langue internationale. C’est désolant. Tout ce qu’on peut dire est qu’il n’y a plus de langue pour la nouvelle génération africaine. Non seulement elle n’arrive pas à parler correctement la langue maternelle mais aussi le français qu’elle prétend parler laisse à désirer : un être hybride. La question qu’on est tenter de se poser est celle de savoir si l’Afrique pourrait amorcer son développement dans cet état de fait. Quel est le chemin à choisir ? Répondre à cette question serait un grand pas vers le développement.

lundi 1 février 2010

CAN : encore l’Egypte

L’Egypte succède à elle-même. Les Pharaons viennent de remporter, ce dimanche 31 janvier 2010, leur troisième trophée d’affilée de Coupe d’Afrique des Nation (CAN) face aux Blacks stars du Ghana (1 but à 0). C’est la première fois qu’une équipe réalise cet exploit.

Egypte 2006, Ghana 2008, Angola 2010, voilà trois éditions de la CAN que l’équipe égyptienne a confisquées. Comme la dernière finale face au Cameroun, une erreur de marquage a permis aux Pharaons de remporter cette 27ème édition de la CAN. Encore une fois le réalisme de cette équipe a payé ; une occasion, un but de Gedo et le trophée. C’est le septième sacre pour les Pharaons et leur troisième de suite qui détiennent le record de trophée dans cette compétition. Ils ont tout raflé cette année : du trophée de la compétition à celui du meilleur joueur en passant par celui de l’équipe fairplay et ceux de meilleur buteur et de meilleur gardien. Hamed Hassan (le capitaine), El Adari et Gedo sont respectivement meilleur joueur, meilleur gardien et meilleur buteur de la 27ème édition de la CAN. Les Pharaons restent donc invaincus sur un total de 18 matchs dans la compétition. Les tam-tams, les balafons, les feux d’artifices, bref le beau spectacle angolais pour la remise du trophée n’est qu’en faveur des joueurs Egyptiens. Depuis 2006, aucune équipe africaine n’arrive à mettre fin à l’hégémonie de l’Egypte. La Côte d’ivoire en 2006, le Cameroun en 2008 et le Ghana en 2010, les finalistes des trois dernières éditions, ont essayé en vain. Il n’y a plus de doute autour de la suprématie de l’Egypte sur le continent africain. A quand le passage du témoin ? Difficile de répondre à la question. L’Egypte qui mise sur l’expertise locale continue de régner et les autres pays qui ont des « professionnels » qui évoluent dans les plus grands clubs européens trainent les pas. La Côte d’ivoire et le Mali pour ne citer que ces deux sont illustratifs de ce fait et ont déçu leurs supporters qui attendaient beaucoup d’eux. Les équipes africaines et leurs supporters doivent donc attendre encore deux ans pour essayer d’arrêter les Pharaons. Ce sera lors de la prochaine édition qui va se dérouler entre le Gabon et la Guinée équatorial en 2012. Pour l’instant les Egyptiens restent la meilleure équipe du continent, c’est incontestable.

samedi 9 janvier 2010

Le général Sékouba Kanaté crée l’espoir

Le nouvel homme fort de la Guinée, le président par intérim, Sékouba Konaté, a accepté récemment l’idée de la nomination d’un premier ministre issue de l’opposition pour « apaiser » la situation qui prévaut à Conakry depuis les massacres du 28 septembre au stade du même nom.
C’est une « très bonne surprise ». Cela a été la réaction du ministre Français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite au Rwanda. Oui, une très bonne surprise, un discours de rupture avec ceux musclés qu’on a toujours eu de la part de la junte militaire. La décision est intervenue après la visite effectuée par le général Konaté au Maroc pour s’enquérir de l’état de santé du capitaine Moussa Dadis Camara hospitalité au royaume chérifien depuis sa mésaventure avec son aide de camp, Toumba Diakité, le 03 décembre dernier. « Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l’apaisement » a affirmé le général Konaté, selon le site guinéen http://guineevision.com/index.php?option=com_content&view=article&id=298:guinee&catid=25:politique&Itemid=28, devant les membres de la junte qui, tout ce temps ont tenu des discours belliqueux. Le général Konaté se démarque ainsi de la junte par son discours mais sera-t-il capable de tenir le coup ? On se rappelle tout de même les discours du capitaine Dadis au lendemain du coup d’Etat après la mort du président Conté. Des discours « porteur d’espoir » au début et enfin les tragédies du 28 septembre. Attendons donc de voir les gestes après le discours du général Konaté. Les questions qu’on est tenté de se poser c’est si le pouvoir en Guinée a changé de main ou encore si le retour du capitaine Dadis est possible. Le discours de rupture du nouvel homme fort de Conakry renseigne en tout cas que le pouvoir aurait changé de main si non comment aurait-il pu prendre cette décision si réellement Dadis était encore aux affaires ? Ce discours de rupture renseigne sur deux chose : la première, je n’ose pas le dire mais la deuxième est que le capitaine Dadis ne soit plus apte à diriger ou aurait renoncé au pouvoir pour sauver sa peau ; la page Dadis est donc probablement tournée. Quant à l’opposition, elle a commencé les consultations sur la nomination future d’un premier ministre issu de son rang. Les rumeurs sur les pistes Jean Marie Doré (porte parole des forces vives) et François Lonsény Fall (ancien premier ministre) courent bon train. Les leaders politiques Guinéens pourront-ils trouver un consensus ? Quel sera le rôle du premier ministre annoncé et sera-t-il libre de toute contrainte ? Les réponses à ces questions viendront dans les jours à venir.

vendredi 8 janvier 2010

La naissance du momument de la renaissance africaine à Dakar suscite débat

Le monument de la renaissance est au centre de tous les débats. Certains le qualifient même de plagiat faisant allusion à une statue qui existe en Russie. Les deux monuments sont côte à côte. A vous de juger.