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dimanche 5 juillet 2009

Le Dakar-Conakry qui m’a fait perdre du poids

Les vacances viennent de s’annoncer et il est temps de rentrer à Conakry après avoir passé 8 mois au Sénégal. Le bus qui doit nous amener à Manda a pris le départ le lundi 29 juin à la gare routière du marché Tilen de Dakar à 19 heures.

Ce qui m’a d’abord étonné pendant ce voyage c’est le manque de contrôle qui se trouve des deux côtés des frontières. Du Sénégal à la Guinée aucun contrôle n’a été fait par les gendarmes ou encore les douaniers. A chaque barrage, il n’y avait que le chauffeur qui descendait pour aller donner de l’argent. Quand il revenait à la voiture, il nous disait la somme qu’il a donnée. C’est ce qu’on appelle contrôle à nos frontières, prendre de l’argent avec les chauffeurs et les laisser passer sans pour autant chercher à savoir ce que ces derniers transportent. Avec cela, on parle de lutte contre la drogue et les stupéfiants, surtout du côté guinéen avec l’avènement du CNDD. Si tout se passait bien, on devrait être à destination le lendemain à 8 heures. Très malheureusement, dès Kaolack notre bus est tombé en panne dans les environs de 23 heures. Nous avons ainsi passé la nuit dans cette localité, avec les moustiques bien sur. Les commerçantes qui était avec nous n’ont pas laissé passer l’occasion pour insulter le chauffeur et ses apprentis, les accusant de faire exprès parce qu’ils auraient du, selon elles, contrôler le véhicule avant de prendre le départ. Ne pouvant plus continuer le voyage, le chauffeur a fait appel à un autre bus qui est arrivé au environ de 7 heures. Nous avons ainsi bouger de Kaolack à 9 heures pour arriver à Manda vers 17 heures. De 17 heures à 19 heures, les bagages ont été transportés dans des taxis à destination de Conakry. Certains chauffeurs sont partis de Manda à cette heures pour passer la nuit à la frontière guinéenne. Le nôtre, pour des raisons de sécurité, selon lui, a décidé de ne bouger que le lendemain à 5 heures. C’est ainsi qu’il nous a amener chez un de ses amis où il a aménagé des nattes sous un hangar pour les femmes. Quant aux hommes, il faut se trouver une place dans la voiture. Ainsi, pour la première fois de ma vie, je passais la nuit dans un véhicule. Je n’ai pas fermé les yeux de la nuit à cause de la chaleur et les moustiques encore une fois. Après cette nuit inoubliable, nous avons quitté Manda à 5 heures, destination Conakry. Le voyage vers Conakry nous a coûté trois crevaisons en cours de route, ce qui nous a fait traîné aussi très longtemps. D’ailleurs, nous avons passé trois heures à Boké (de 23 heures à 2 heures) avant de dépanner la dernière crevaison. Nous ne sommes rentrés à Conakry que le jeudi pendant que nous aurons dû rentrer la nuit du mardi si tout se passait bien. Pour finir, ce qui m’a impressionné pendant ce voyage c’est le lien de fraternité qui s’est établi entre les passagers pendant ces moments difficiles comme si nous nous