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samedi 9 janvier 2010

Le général Sékouba Kanaté crée l’espoir

Le nouvel homme fort de la Guinée, le président par intérim, Sékouba Konaté, a accepté récemment l’idée de la nomination d’un premier ministre issue de l’opposition pour « apaiser » la situation qui prévaut à Conakry depuis les massacres du 28 septembre au stade du même nom.
C’est une « très bonne surprise ». Cela a été la réaction du ministre Français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite au Rwanda. Oui, une très bonne surprise, un discours de rupture avec ceux musclés qu’on a toujours eu de la part de la junte militaire. La décision est intervenue après la visite effectuée par le général Konaté au Maroc pour s’enquérir de l’état de santé du capitaine Moussa Dadis Camara hospitalité au royaume chérifien depuis sa mésaventure avec son aide de camp, Toumba Diakité, le 03 décembre dernier. « Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l’apaisement » a affirmé le général Konaté, selon le site guinéen http://guineevision.com/index.php?option=com_content&view=article&id=298:guinee&catid=25:politique&Itemid=28, devant les membres de la junte qui, tout ce temps ont tenu des discours belliqueux. Le général Konaté se démarque ainsi de la junte par son discours mais sera-t-il capable de tenir le coup ? On se rappelle tout de même les discours du capitaine Dadis au lendemain du coup d’Etat après la mort du président Conté. Des discours « porteur d’espoir » au début et enfin les tragédies du 28 septembre. Attendons donc de voir les gestes après le discours du général Konaté. Les questions qu’on est tenté de se poser c’est si le pouvoir en Guinée a changé de main ou encore si le retour du capitaine Dadis est possible. Le discours de rupture du nouvel homme fort de Conakry renseigne en tout cas que le pouvoir aurait changé de main si non comment aurait-il pu prendre cette décision si réellement Dadis était encore aux affaires ? Ce discours de rupture renseigne sur deux chose : la première, je n’ose pas le dire mais la deuxième est que le capitaine Dadis ne soit plus apte à diriger ou aurait renoncé au pouvoir pour sauver sa peau ; la page Dadis est donc probablement tournée. Quant à l’opposition, elle a commencé les consultations sur la nomination future d’un premier ministre issu de son rang. Les rumeurs sur les pistes Jean Marie Doré (porte parole des forces vives) et François Lonsény Fall (ancien premier ministre) courent bon train. Les leaders politiques Guinéens pourront-ils trouver un consensus ? Quel sera le rôle du premier ministre annoncé et sera-t-il libre de toute contrainte ? Les réponses à ces questions viendront dans les jours à venir.

1 commentaire:

Unknown a dit…

mon ami c'est bien de réagir à mon article mais je comprend pas chinois ou je ne sais pas c'est quelle lanque.