Welcome

Welcome

samedi 10 juillet 2010

Blanchiment d’argent ! Stop !

Le Groupe Intergouvernemental d’Actions contre le Blanchiment d’Argent (GIABA) a ouvert ce vendredi 9 juillet un séminaire pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. une centaine de responsables d’institutions financières se penchent sur la question pendant deux jours.


Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme prenne de l’ampleur en Afrique de l’ouest et cela inquiète plus d’un. Ceux qui vivent de ce trafic seront confrontés désormais aux armadas mises en place par des banquiers soucieux de l’environnement économique ouest-africain pour contrecarrer des crimes financiers de tout genre.

« La masse d’argent qui circule dans ce trafic vaut plusieurs millions de dollar. » C’est en tout cas ce qu’à pu dire le directeur général du GIABA, Dr Abdullahi Shebu, pour répondre à la question d’un journaliste qui voulait une estimation de la somme d’argent sale. C’est dans le souci de trouver une solution à ce phénomène que le GIABA a ouvert ce vendredi, à Dakar, un séminaire regroupant plusieurs responsables d’institutions financières de l’espace CEDEAO.

L’objectif de ce séminaire est ainsi d’aider les pays membres à mettre en place des mesure adéquates pour lutter contre le blanchiment d’argent et d’autres crimes financiers qui constituent des effets négatifs pour les économies ouest-africaines. Ainsi, le GIABA a mis en place un système de contrôle que les institutions financières de la sous-région doivent adopter. Ce système va leur permettre de mieux comprendre leurs clients ainsi que le marché, de renforcer les contrôles anti-fraude, de promouvoir l’intégration financière et de résoudre le dilemme du juste équilibre entre génération de profit et contrôle des opérations.

Pour le directeur général du GIABA, la réussite de ces mesures nécessite des efforts concertés, coordonnés et collectifs.

Pourront-ils vaincre un phénomène dans lequel sont souvent cités des grands noms comme ceux de certains présidents, ministres et grandes personnalités ? La question est complexe mais les banquiers ont deux pour y réfléchir.

Aucun commentaire: