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dimanche 29 mars 2009

Loi sur la société de l'information au Sénégal

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont de nos jours un véritable phénomène de société. Elles sont incontournables d’autant plus qu’elles offrent d’énormes possibilités de gain de temps. A côté de cette importance, s’ajoute le côté négatif : avec les TIC on peut commettre de nombreux crimes. A mon avis, la meilleure des choses a été faite au Sénégal en adoptant des lois sur les TIC. Ces lois me paraissent très importantes dans la mesure où elle permettent de protéger les personnes dans ce vaste monde des TIC. D’ailleurs, la loi attribue au TIC le concept de société. Ces lois sont au nombre de cinq: I- Loi d’orientation sur la société de l’information Cette première loi définit les objectifs et les grandes orientations de la société de l’information au Sénégal et complète la législation actuelle en matière de Technologie de l’Information et de la Communication. Cette loi permet de garantir une liberté responsable de communication, de participation, d’expression et de création de ressources dans tous les secteurs de la société de l’information. II-Loi sur les transactions électroniques Elle a pour objectif de promouvoir le commerce électronique par le biais des technologies de l’information et de la communication en se basant sur des règles précises. Cette loi vise à assurer la crédibilité du commerce électronique et son cadre juridique. III-Loi sur la cybercriminalité Cette loi a pour objectif de sanctionner la cybercriminalité qu’elle définit comme toutes les infractions qui passent par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. IV-Loi sur la protection des données à caractère personnel La loi sur la protection des données à caractère personnel est un outil de protection des documents personnels visant le respect des libertés et des droits fondamentaux de l’homme. Elle vise à créer un cadre juridique en matière de données personnelles qui a fait défaut jusqu’à aujourd’hui au Sénégal. V-Loi sur la cryptologie La loi sur la cryptologie vise à sécuriser toutes les données échangées, stockées… sur Internet. Elle définit la cryptologie comme un moyen technique incontournable pour la protection des systèmes d’information sur les nouvelles technologies. Son objectif est de définir les conditions générales d’utilisation de la cryptologie. Je pense donc que s’il n’ya pas de société sans loi, celle de l’information ne doit pas échapper à cette règle.

Les obstacles au développement de l’Afrique

Une conférence débat a eu lieu ce vendredi, 27 mars à la librairie Clairafrique sous le thème « Les freins au développement de l’Afrique : réflexion pour aujourd’hui et demain ». Elle a été principalement animée par Amady Aly Dieng, professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et d’autres intervenants. Initialement prévue pour 18 heures, la conférence a débuté avec un léger retard. Le débat a été lancé par Oumar Ndao, professeur à la Faculté des lettres et Sciences Humaines de l’UCAD qui a fait un rappel des thèmes des conférences précédentes et celles qui suivront avant de passer la parole au médiateur. Il s’agit de Mamoussé Diagne du Département de philosophie de l’UCAD qui a fait une biographie du conférencier avant de lui laisser le soin d’étaler ses pensées. Dans son allocution, Amady Aly Dieng a situé les obstacles dans un contexte historique. Pour lui, le sous développement du continent noir prend racine dans sa rencontre avec l’occident. M. Dieng a notamment pointé du doigt la traite négrière et la colonisation qui selon lui ont fait du noir un perroquet c'est-à-dire un être qui ne sait qu’imiter. A cela, il a ajouté la période post coloniale précisément l’échec de la construction de la nation et du développement. Ce qui pose aujourd’hui, selon le conférencier, le problème du « wolofocentrisme » au Sénégal parce qu’il n’ya pas eu de réflexion sur les frontières. Parlant toujours de la période post coloniale, M. Dieng a mentionné les Programmes d’Ajustement Structurel qui, selon lui, ont bloqué tous les secteurs de développement de l’Afrique dont entre autres l’éducation, la santé, l’industrie… Pour conclure, A. A. Dieng a soutenu que : « Pour qu’il y ait développement, il faut des forces sociales qui portent ce développement ». Pour accompagner le conférencier, six autres professeurs sont intervenus sur le sujet et y ont apporté leurs grains de sel après quoi la parole a été donnée à l’assistance. A ce niveau, il faut noter les interventions de Amadou Mahtar Mbow et Cheick Amidou Kane. Pour le dernier, le développement de l’Afrique doit passer par l’unité politique c'est-à-dire la mise en place du gouvernement africain. La cérémonie a pris fin par un cocktail offert à l’occasion par la librairie Clairafrique.

mercredi 25 mars 2009

Sénégal: quel avenir pour le PDS?

L’issue des élections locales prédit la descente aux enfers du PDS. Les résultats officiels ne sont pas encore tombés mais la victoire de l’opposition est fêtée partout dans le pays. Les tendances annoncent le succès de la coalition Benno Siggil Sénégal dans la plupart des localités. Les deux anciens premiers ministres Idrissa Seck et Macky Sall ne sont pas aussi sortis bredouilles des élections. Selon les tendances, Idi et Macky auraient respectivement remporté les localités de Thiès et de Fatick. Même la capitale, Dakar, seraient passée entre les mains de Benno Siggil Sénégal. La victoire donc de l’opposition est jusqu’ici sans contestation. Nous pouvons ainsi dire que la population Sénégalaise a affirmé, de la plus belle manière, son ras le bol à la coalition SOPI ou disons à la famille Wade. Les électeurs Sénégalais ont d’ailleurs affirmée sur les ondes radios qu’ils connaissent désormais l’importance de leurs cartes d’électeur. Importance qui est mon avis est de dire oui à qui on veut et non à qui on ne veut pas. Quant au fils Wade, son entrée en politique restera marquée par ce revers de son parti aux élections locales. L’une des causes de la défaite de Karim est que pendant les campagnes il a eu du mal à s’adresser aux électeurs dans la langue du terroir c'est-à-dire le wolof. Désormais, Karim devrait chercher à soigner son image de « toubab » au niveau de la population en apprenant le wolof, la langue si chère à tous les Sénégalais. En tout cas, si le fils Wade veut remplacer le père, il devrait reculer pour mieux sauter lors des présidentielles de 2012 qui promettent déjà la chute du PDS.

lundi 16 mars 2009

Mes impressions

D'abord ce blog a été crée dans le cadre des cours de multimédia du CESTI (Centre d'Etude des Sciences et Techniques de l'Information) de Dakar. La création a été très facile car je l'ai fait juste en quelques minutes et je suis content d'avoir un blog à animer.