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jeudi 29 avril 2010

lundi 26 avril 2010

Pour Haiti

Le 12 janvier 2010 Haiti est frappé par un tremblement de terre faisant près de 300 000 morts. Cette vidéo c'est pour compatir aux douleurs de ce peuple. We Are The World 25 For Haiti - Official Video envoyé par youngjeff57. - Regardez plus de clips, en HD !

samedi 24 avril 2010

Un pas vers la démocratie en Guinée

Présentation de la nouvelle constitution guinéenne au président de la transition, le général Sékouba Konaté. Journal officiel de la nation.

lundi 19 avril 2010

Le billard: un jeu peu connu au Sénégal

Alors que d’autres font la pluie et le beau temps dans la lutte ou dans le football d’autres ont choisi de faire la gloire dans l’ombre. Ils sont des grands joueurs de billard mais connus seulement par les habitués des Casinos ou des hôtels luxueux.

La Voix de Dégagement Nord (VDN) est illuminée par les lampadaires. Il est 21 heures. En face du siège du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) un bar-restaurant attire par sa plaque lumineuse. C’est « La Fiesta ». Des véhicules sont immobilisés à la devanture. A la porte, deux hommes au physique bien fourni. Un couloir mène à l’intérieur du local. Dedans, une table de billard éclairée par deux lampes suspendues au plafond accueille les clients. A quelques mètres de là le bar. Un homme blanc et une fille Sénégalaise discutent tout en trinquant leur bière. Il est presque 22 heures lorsque les joueurs de billard commencent à se présenter. Il viennent pour jouer les quarts de finale d’une compétition qui les réunie depuis le 12 avril. Sur la table de jeu, un homme blanc pose des balles dans un triangle qu’il soulève après pour leur donner la forme de ce dernier. C’est le propriétaire de la boîte et l’organisateur du tournoi. M. Daniel Delavelle, profitent alors du retard des compétiteurs pour expliquer : « La compétition a débuté le 12 avril et prendra fin le 18 du même mois. La participation a été fixée à 6500 F CFA par joueur. Les matchs se jouent à deux manches. Si l’un des joueurs remporte les deux de suite il a gagné. S’il y a égalité une troisième manche est jouée pour les départager. Les lots à gagner sont un lecteur DVD, des équipements, une coupe… » Il coupe pour prendre une gorgée de bière. Il fait un tour de la salle du restaurant et revient. Il change de ton cette fois pour déplorer la non médiatisation de ce jeu au Sénégal alors qu’il y a, pour lui, des talents dans ce pays : « Ce jeu est vraiment mal connu alors qu’il y a des gens qui peuvent concurrencer même les grands joueurs d’Europe. Même la table de jeu ou les équipements sont introuvables à Dakar. Il faut une commande pour les avoirs.» Entre temps un jeune Sénégalais élancé, habillé en T-shirt et casquette kaki, entre dans la salle. Il sert la main à tout le monde. Sans dire mot il sort son bâton. Il s’abaisse, vise et donne un coup à une balle blanche qui cogne les autres de couleur rouge et jaune. M. Delavelle nous fait savoir qu’il s’appelle Ousmane Benga, l’un des favoris pour le titre. Ce dernier explique qu’il a connu le billard avec des amis qu’il a une fois accompagné au Snooker Palace au centre-ville de Dakar. Depuis ce jour il en est devenu amateur mais ne compte pas faire carrière dedans : « Je ne joue que pour le plaisir et pendant mes temps libres. Ma carrière se trouve dans le business. » lance t-il avec un sourire. Il est 23 heures lorsque le premier match de quart de finale débute. Il oppose Ousmane à Alex Centeo, un Portugais. Le premier confirme son statut de favoris en remportant facilement les deux manches de suite. Il part s’installer au bar pour regarder les prochains matchs dont les adversaires sont encore absents. Des spectateurs le félicitent de sa victoire en lui lançant des « bravo Ousmane ». Il attend ainsi les demies finales qui sont programmées le lendemain. Quant aux raisons du désintéressement des Sénégalais à ce jeu, elle peut s’expliquer par la cherté. Une table vaut près de 3 000 000 FCFA selon Oumar Sy, l’un des distributeurs que nous avons trouvé sur place. Il est tout de même confiant quant à l’avenir de ce jeu. Il dit d’un air rassuré avec un sourire aux lèvres : « Dans 5 ou 10 ans le billard sera bien connu au Sénégal ». Pour l’instant, ces champions continuent à faire la gloire dans l’ombre et attendent de voir le jour.

mardi 13 avril 2010

samedi 3 avril 2010

Mohamed Touré : « le bilan des indépendances reste mitigé »

Le fils de Sékou Touré (premier président de la Guinée), Mohamed, est à Dakar pour la sortie de l’album « Présidents d’Afrique » du rappeur Sénégalais Didier Awadi. Le DBB l’a rencontré au Centre culturel Blaise Senghor. Le bilan des indépendances, son père, ... sont entre autres les sujets de cet entretien.

Bilan des indépendances
Je dirais que le bilan des indépendances reste mitigé dans la mesure où nous restons encore sur notre faim en ce qui concerne l’émancipation de la patrie africaine dans toutes ses dimensions. Les manifestations d’aujourd’hui en sont les preuves (conférence-débat sur le bilan des indépendances à l’occasion de la sortie de l’album « Présidents d’Afrique »). Cinquante ans après les indépendances il est quand même difficile de dire, avec tous les acquis accumulés, que rien n’a été fait. Nous devons nous mettre en perspective. Nous devons faire une autocritique rigoureuse de notre parcours et projeter cinquante nouvelles années avec des objectifs définis et claires afin que l’Afrique soit au concert des nations de façon définitive et non seulement participe à la conception du monde que nous vivons mais aussi qu’elle soit de tous les rendez-vous.
Sékou Touré, héro ou dictateur
La Guinée a été le premier pays de l’Afrique francophone à prendre son indépendance par un vote démocratique. Par la suite, elle a été le premier front de combat pour l’émancipation de l’Afrique et la libération de tout le continent. Cette responsabilité qu’elle a assumée lui a valu des adversités les plus féroces. Elle a su quand même se défendre. Les gens jugent l’histoire en fonction de leur position spécifique. Aujourd’hui en Guinée nous sommes en train de créer des conditions afin que de façon institutionnelle un processus de vérité, justice et réconciliation soit mis en place. Mon parti, le Parti Démocratique de Guinée (PDG), a déjà déclaré que cela est un exercice indispensable. Tout ce qui crée la désunion doit être cerné avec beaucoup de soin pour qu’il soit extirpé de notre esprit. Le PDG s’engage ainsi dans ce sens avec les institutions guinéennes qui seront mises en place pour nous permettre d’aborder le tournant qui s’approche et qui est décisif pour l’émancipation du peuple de Guinée.
Des ambitions politiques
Tout ce que je peux vous dire est que pour le moment je suis secrétaire aux relations extérieures du parti et que nous envisageons un congrès national le14 mai prochain. A partir de cette date nous saurons qui, de façon démocratique, devra représenter le parti aux élections du 27 juin prochain. Je suis déjà de la direction nationale, il est donc évident que je suis dans la course pour la représentativité du parti. Cependant, le PDG connait une gestion collégiale donc les postes ne sont pas aussi importants que le rendement de notre action.

vendredi 2 avril 2010

Cinquantenaire du Sénégal! Et la banlieue?

Les banlieusards n’ont pas la tête au Cinquantenaire. Certains ont encore les pieds dans l'eau. Reportage à Gounass, un quartier de Guédiawaye en banlieue de Dakar, inondé depuis des années.

Le monument de la renaissance africaine, une œuvre controversée

La désormais plus « haute statue du monde » va être inaugurée le 3 avril à Dakar alors que les débats vont bon train sur cette dernière. Construite sur l’une des collines des mamelles, culminant ainsi à 150 mètre, l’œuvre ne fait pas l’unanimité. Les raisons d’une polémique.
Le coût de réalisation : environ 14 milliards de FCFA. La majorité des Sénégalais pense que ce monument n’est pas opportun dans un pays où les populations vivent encore dans des zones inondées depuis plusieurs années.
 L’interdit religieux : impossible, aux yeux des musulmans, de représenter en statue des êtres vivants. Or plus de 90% de la population sénégalaise sont de confession musulmane.
 La gestion des recettes : 35 % des ressources générées par le monument seront versées à une fondation dont le fils du président, Karim Wade, serait le président du conseil d’administration.