Welcome

Welcome

mardi 6 juillet 2010

La Guinée parmi les inquiétudes d’Abdou Diouf

C’est parti pour la 36ème session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie. La cérémonie d’ouverture a été présidée ce mardi par Me Abdoulaye Wade, président du Sénégal à l’hôtel Méridien président de Dakar.  

Plus de 250 parlementaires représentants plus de 50 pays prennent part à la session. Ils auront à débattre de thèmes d’actualité dont les situations politiques dans l’espace francophone. Ainsi, le secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a d’emblée, souligné ses préoccupations. Il s’agit, pour lui, des processus électoraux, de la lutte contre l’impunité et la lutte pour le respect des droits de la personne au sein de la francophonie. La Guinée, mon pays, figure en bonne place parmi les inquiétudes du Sénégalais. Il n’a peut être pas tort. Surtout quand on suit l’évolution de ce pays de 2007 à 2010. Il a par ailleurs fait part de son inquiétude quant aux situations des pays comme la République Centrafricaine, l’ile des Comores, le Burundi et la Côte d’ivoire. Abdou Diouf a aussi lancé un appel de solidarité au pays membres de l’OIF pour Haïti et le Niger qui vit actuellement une crise alimentaire.

Autre question mise sur la table du secrétaire général de la Francophonie, c’est celle de l’état de la liberté de la presse. Abdou Diouf s’est dit inquiété de savoir qu’en 2010 les délits de presse ne sont pas dépénalisés. A ce niveau je dois dire que tel n’est plus le cas en Guinée. En tout cas même Reporter Sans Frontière s’est félicité de la dépénalisation des délits de presse dans mon pays. Une mesure qui concerne la presse audio visuelle publique et privée depuis le mois de juin. Abdou Diouf a tout de même assuré que son organisation se bat dans ce sens. C’est pourquoi un fonds de soutien à la presse a été crée, selon lui, pour que cette liberté ne soit pas que du texte mais qu’elle soit effective. Il en appelle cependant à la responsabilité des journalistes. Pourquoi pas ceux de la Guinée ? Ils doivent en tout cas entendre ces propos pour comprendre qu’il ne s’agit pas de parler pour parler mais de parler pour participer au développement de son pays et non à sa régression surtout avec des sujets comme l’ethnocentrisme qui est traitée sans aucune réserve.

Les parlementaires, quant à eux, ont jusqu’au 8 juillet pour discuter des différentes questions soulevées. Espérons qu’ils se pencheront sur le cas de la Guinée afin de la sortir de la crise qui la ronge depuis plus de deux ans.

Aucun commentaire: