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dimanche 8 août 2010

Compaoré comme Tandja ! Le fauteuil est trop confortable pour le quitter

Que d’assoiffés de pouvoir. Voilà ce que l’Afrique possède comme dirigeants. Le pouvoir est tellement confortable qu’ils sont prêts à tout faire pour y rester. En tout cas tant qu’il y a des millions à détourner sans être inquiété.

Nouveau désir de modification de constitution en Afrique de l’ouest. Le Burkina Faso pourrait suivre les pas du Niger. Le médiateur de la crise guinéenne cherche t-il un médiateur pour son pays ? En tout cas le souhait de son parti pourrait plonger le pays dans une crise pareille à celle du Niger. Le parti de Blaise Compaoré (au pouvoir depuis 1987) qui l’a investi candidat à l’élection du 21 novembre prochain demande la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Mais qu’est-ce qu’ils ont à toujours vouloir rester au pouvoir ? L’exemple de Tandja ne suffit pas pour oublier ces genres de choses ? Ou encore le cas Dadis qui est d’ailleurs en exil au Burkina pour avoir voulu s’imposer au pouvoir n’est pas un bon exemple ? Non ! En tout cas le parti de Blaise n’en a rien à cirer. Tout ce qu’il veut c’ est de garder son homme au pouvoir et continuer à bénéficier seul des privilèges qu’offre le fait d’être ministre ou simple conseiller dans un gouvernement africain ou même un peu proche du pouvoir : des millions à voler sans avoir de compte à rendre.

Sinon l’article 37 de la constitution burkinabé est claire : le président du Faso élu pour 5 ans et rééligible une fois. Mais les partisans de Compaoré disent que seul peuple peut décider ou non de renouveler ou non sa confiance à un candidat. Ce qui veut dire implicitement que la constitution n’est qu’un papier qu’on peut raturer à tout moment quand ça nous chante. Quelle triste réalité, en tout cas africaine ! On dirait que l’appel d’Obama à trouver des institutions fortes et non des hommes forts est tombé dans des oreilles de sourds. Les crises guinéenne et nigérienne ne sont pas encore résolues et voilà que celui qui est l’un des médiateurs de l’UA veut créer une nouvelle crise.

2 commentaires:

Cissokho Abdoul Amadou a dit…

tu sais comme le disait l'autre '' la politique c'est, la technique de la conquete du pouvoir et de sa conservation''. c'est les conforte sur leurs feuteuils. je suis désolé mais ils se sont trompé en faisant de machiavel une reference

Unknown a dit…

c desolan et personn ne fait rien on ne constate que les dégats