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samedi 25 avril 2009

Avenue Cheikh Anta Diop: un véritable champ de bataille

L’avenue Cheikh Anta Diop est l’un des points sensibles de la circulation dans la ville de Dakar. Les étudiants et autres passagers y attendent les bus, les « cars rapides » et les « Ndiaga Ndiaye ».
Il était 17 heures précise quand nous sommes arrivés sur les lieux. A la grande porte de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), nous avons observé une grande affluence des usagers. Il y avait des « Ndiaga Ndiaye » et les « cars rapides » stationnés devant le camp Jérémy. Malgré la présence de ces véhicules, les passagers préféraient attendre les bus. Alioune Diop, étudiant à l’UCAD, nous donne les raisons : « Les bus sont plus rapides et le frais du transport est connu de tous tandis que les cars rapides et les Ndiaga Ndiaye fixent le tarif selon les heures c'est-à-dire selon le nombre des clients. Ils font également exprès de couper les trajets pour gagner plus d’argent. » A l’arrêt bus des Dakar Dem Dikk, il y avait une vingtaine de passagers qui attendaient. A environ 20 mètres de là se trouve l’arrêt des minis bus Tata où, également, se trouvaient une trentaine de personnes qui attendaient. C’est seulement vingt minutes après notre arrivée que le premier mini bus est arrivé plein à craquer. Dès son arrêt, les usagers se sont précipités pour avoir une place. L’heure était, ainsi, à la bataille pour être le premier à s’embarquer. La bousculade était telle que ceux qui voulaient descendre du véhicule avaient du mal à le faire. Au départ du bus, on apercevait un des passagers qui avait le corps à cheval entre l’intérieur et l’extérieur du véhicule. La scène se répétait à chaque fois qu’un bus s’arrêtait, ne serait-ce que pour laisser descendre un client. Cette situation n’était pas sans intérêt, en tout cas, pour les vendeurs de biscuits, de cacahouètes et d’autres aliments qui en profitaient bien. En effet, les usagers se trouvaient des amuses gueules pour un peu oublier le temps d’attente. Abdoul, un étalagiste du coin, nous dit que « C’est la période de la journée où nous faisons peut être plus de bénéfice ». Au même moment, la circulation était très dense sur l’avenue. Les véhicules roulaient à pas de caméléon. Un chauffeur de car rapide nous a affirmé que « la circulation est toujours dense à pareille heure et il y a aussi beaucoup de passagers à ce moment. C’est pourquoi nous en profitons pour avoir des intérêts » C’est seulement vers 19 heures que la situation s’est un peu améliorée, heure à la quelle nous avons quitté les lieux.

1 commentaire:

alunefall a dit…

Donc ça était chaud,jespère que tu n'as pas fait le jeune journaliste guerrier qui se met au devant .