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dimanche 19 avril 2009

Concours d’art oratoire: le développement de l'Afrique à l'ordre du jour

La Jeune Chambre Internationale (JCI) a organisé, ce samedi 18 avril, la finale de son concours d’art oratoire. La cérémonie s’est déroulée à l’Institut Français Léopold Sédar Senghor de Dakar avec la participation de 9 candidats qui ont été retenus après une présélection à l’Institut Supérieur de Management (ISM) au quartier Point E.
« Il ne faut pas avoir l’ambition d’un ver de terre qui ne peut pas voir loin. Il faut plutôt avoir l’ambition de l’aigle c'est-à-dire planer au dessus du monde. » Telle est la leçon à retenir de ce concours d’art oratoire. Ces propos sont ceux du parrain de la cérémonie, le bâtonnier Elie Ousmane Sarr, qui s’est adressé au public après les prestations des candidats. Il a par ailleurs ajouté que l’oralité est un don et que la tradition africaine est basée sur l’oralité parce que les dieux ont parlé, selon lui, plus qu’ils n’ont écrit. Ce concours a connu la participation de 9 candidats qui ont franchi la présélection du mardi 14 avril à l’ISM. Il s’agit de Pascal Dia de la JCI ; de Aïda Dia, de Mabinty Soumah et de Eric Muelet Muelet du Centre d’Etude des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) ; de Armane Ouattara et de Brice Dié de l’ISM et enfin de Bocar Ndao, de Monique Sambou et de Adama Fall du groupe des avocats. Ces concurrents ont eu, chacun, sept minutes de prestation sur des thèmes comme L’Union africaine : réalité ou utopie ? L’Afrique unifiée et pacifiée pour son développement, Quelles stratégies pour le développement de l’Afrique, Modèle aujourd’hui leader demain, Développement de l’Afrique : réalité ou utopie ? Be better, Le monde est-il juste ? pour ne citer que ceux-là. Les exposés ont essentiellement tourné autour de la situation du continent africain c'est-à-dire le sous-développement et les voies et moyens pour le décollage du berceau de l’humanité. A l’issue des exposés, le jury s’est retiré pour quelques moments. C’est à cet instant que le bâtonnier Elie Ousmane Sarr s’est adressé aux jeunes pour leur dire que vouloir c’est pouvoir. Il a ainsi pris l’exemple sur Stephan Hawkins, l’un des savants Américains les plus connus du XXIème siècle, qui ne marche ni ne parle mais qui est arrivé à réaliser des prouesses. Une façon, pour le parrain, de dire à la jeunesse africaine qu’avec un peu de volonté on peut faire des exploits. Ce qui rappelle d’ailleurs Barack Obama qui disait « Yes, we can ». Après le message du bâtonnier, le public a été servi en musique avant la délibération qui est intervenue après l’adresse du président du jury au public. La troisième place est revenue à Aïda Dia du CESTI qui a reçu une attestation de reconnaissance et un bon de restauration pour 2 personnes. La deuxième place à Armane Ouattara de l’ISM, elle a reçu une attestation et une imprimante HP. Enfin le concours a été remporté par Adama Fall du groupe des avocats qui a reçu une attestation et un téléphone portable. Les autres candidats ont eu, chacun, une attestation et un T-shirt. La JCI a, également, décerné aux membres du jury des attestations de reconnaissance, ce qui a mis fin à la cérémonie.

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