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jeudi 30 septembre 2010

Ouverture des classes : écoles et parents d’élèves pleurent à Conakry

A quelques jours de l’ouverture des classes, des doutes persistent encore sur l’effectivité de la date du 4 octobre et les écoles privées s’en plaignent. Elles sont, en effet, confronté à une baisse des inscriptions et réinscriptions due à la situation politique qui prévaut dans le pays. Une situation indexée du doigt par des parents d’élèves aussi qui ont du mal à trouver les frais d’études de leurs progénitures. 
La situation politique qui prévaut en Guinée affecte plus d’un secteur. Les écoles privées n’en sont pas épargnées. A quelques jours de l’ouverture des classes, alors que les préparatifs vont bon train au niveau des écoles (réfections et autres), les inscriptions et réinscriptions quant à elles se font rares. Pour cause, explique Zakaria Keita, chargé de la pédagogie d’une école de la place, les parents doutes de l’effectivité de la date annoncée par les autorités, le 4 octobre. Cette doute a fait que, dit-il, le taux des inscriptions et réinscriptions a considérablement baissé comparativement à l’année dernière. L’école évolue à un rythme de deux à trois inscription par jour depuis l’annonce de la date de l’ouverture.

Une baisse qui pourrait s’expliquer aussi par les nombreuses conditions posées par les écoles privées. Nous avons, en effet, assisté à un entretien entre un responsable d’une école et un parent d’élève. Ce dernier, venu s’informer sur les modalités, s’inquiète comment faire pour trouver la somme exigée pour l’inscription (150 000 FG). Pour lui, les conditions sont certes difficiles mais la situation politique qui freine presque toutes les activités y est pour grand-chose : « S’il n’y a pas de paix dans le pays nous ne pouvons pas travailler et cela affecte l’éducation de nos enfants. Cela dans la mesure où nous les ouvriers ne vivons que des contrats que nous avons alors qu’avec cette période électorale les projets sont de plus en plus rares. Tout le monde attend l’après élection pour faire quoi que ce soit »

En attendant que la situation trouve une issue heureuse, nos interlocuteurs lancent au moins un appel aux autorités. Ils leur demandent de prendre toute les mesures afin que cette date ne soit pas reportée à des élections car, disent-ils, la politique ne doit pas primer sur l’éducation des enfants.

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